Réseaux sociaux et politique : laissons entre eux les indécents

Politique: Laisser entre eux les indécents des réseaux sociaux

 

Si un individu est menacé physiquement pour les idées qu’il pourrait exprimer publiquement et qu'il tienne tout de même à prendre la parole, on ne peut que comprendre qu’il se trouve dans l’obligation de faire preuve de la plus grande prudence, et on approuve évidemment, s’il utilise le canal des réseaux sociaux, l’usage qu’il ferait de pseudonymes variés pour critiquer, dénoncer ceux qui le menacent.

Si un individu, de par sa profession, est astreint à une certaine obligation de réserve, et qu'il éprouve le besoin de dénoncer des pratiques qu’il estime être contestables, de critiquer des supérieurs hiérarchiques, on ne peut que comprendre que la prudence sociale la plus élémentaire lui impose de signer ses interventions publiques en faisant usage de faux-noms. A charge pour le média qui accepte de publier un texte de ce genre d’indiquer le pourquoi de la chose.

Mais, lorsque des pleutres et des couards s’abritent derrière des pseudonymes pour attaquer, insulter, dénigrer ceux qui participent à visages découverts au nécessaire débat public, cela relève de l’indécence pure et simple. Ceux et celles qui agissent de la sorte ne savent peut-être pas, que l’idée qu’ils se font de la dignité humaine est des plus superficielle. On est stupéfait de constater qu’ils n’ont même pas honte de se comporter de la sorte.

Interpellés, les amateurs d’interventions clandestines contre des personnes qui se font connaître, prétendent sans rire, qu’ils ne font que profiter de leur liberté d’expression, alors qu’en vérité, ils ne font que signaler leur très grande incapacité sociale d’assumer ce qu’ils écrivent.

Ce culte du secret de la signature est très prisé sur les réseaux sociaux où les injurieurs, les bêtiseurs, les amateurs de milans et de cancans s’en donnent à cœur joie.

Or, aujourd’hui, la Martinique démocratique a un très grand besoin de débats approfondis entre citoyens en mesure d’assumer publiquement les idées qu’ils défendent.

Puisqu’il n’y a pas grande chance de faire changer d’avis les amuseurs qui contribuent fortement à dénigrer l’idée de débat public et contradictoire, les partisans réels de la démocratie doivent laisser les comiques des réseaux sociaux s’amuser entre eux, et chercher à susciter des discussions avec ceux qui ont vraiment quelque chose à dire.

Pour les démocrates, la règle devrait être la suivante : NE JAMAIS COMMENTER SOUS AUCUN PRETEXTE LES COMMENTAIRES D’UN ANONYME

Les anonymes qui commentent fielleusement les textes de ceux qui ont le souci d’intervenir publiquement, sont des êtres humains qui, en se comportant de la sorte, font preuve de leur très grande basses d’âme.

 

Le 29 /03/2016

Christian Louise-Alexandrine. CLA

 

N.B : 1. /Que l’on me comprenne bien, un pleutre, un lâche, un farceur, un plaisantin, est bien sûr tout à libre de publier ce qui lui plait sur les réseaux sociaux en faisant usage d’un ou de plusieurs pseudonymes.

Des individus du même acabit que celui évoqué dans le précédent paragraphe, sont libres, tout aussi anonymement de « discuter », « d’échanger » avec lui.

Ce qui est lamentable, honteux et révoltant, c’est lorsque l’on se cache derrière un pseudo pour attaquer quelqu’un que l’on connait en sachant que cette personne ne sera pas en mesure de vous répondre de manière circonstanciée.

 

2./ Tous les militants comprennent très bien que lorsque l’on est presque tout seul à animer un blog, où une page Facebook, l’usage de plusieurs pseudos pour signer tous les articles rédigés par une seule et même personne, les commentaires et les réponses aux commentaires au sujet des articles rédigés toujours par le rédacteur unique du site, est une nécessité vitale.

Il faut faire croire aux visiteurs que le site est vivant.

S’il s’agit d’un site marchand, c’est tout fait fondamental pour attirer et fixer des annonceurs.

Ce qui n’est pas acceptable pour un démocrate est que le rédacteur unique sur un site, continue à faire usage d’un pseudonyme quand il s’en prend à quelqu’un qu’il connait.